Vous n’osez pas refuser une nouvelle tâche auprès de votre employeur alors que vous êtes déjà bien débordé.e ?
Vous faites partie de ceux à qui on peut demander n’importe quel service et qui se pliera en quatre pour nous satisfaire ?
Vous avez tendance à faire passer les demandes des autres avant la satisfaction de vos propres besoin ?
Bref, souvent, vous aimeriez pouvoir dire non quand vous répondez « Oui, bien sûr, sans problème » même si, pour vous, c’est un problème.
Alors oui, vous avez naturellement envie d’être aimable, de rendre service, d’être apprécié.e, mais à quel prix ?
Aujourd’hui, la Sophrologie est une pratique qui a très largement fait ses preuves pour améliorer le bien-être et la qualité de vie de personnes en souffrance.
Nombreux sont les médecins et spécialistes qui orientent leurs patients vers un Sophrologue.
C’est ainsi notamment que des psychiatres nous recommandent auprès de patients qui souffrent d’angoisses, d’insomnies ou qui sont en burn-out ; ou encore des ORL qui nous indiquent aux personnes souffrant d’acouphènes.
Mais, malgré les bénéfices avérés, la Sécurité Sociale ne prend pas en charge les consultations de Sophrologie.
Dans le Parisien du 3 septembre 2017, le journaliste Daniel Rosenweg écrivait ceci :
« Le cadran a tourné. Le 31 décembre, après un siècle de bons et loyaux services, les dernières cabines téléphoniques publiques vont disparaître, balayées par le succès du mobile. »
Depuis, nous avons la cabine téléphonique dans notre poche. Et, avec elle, de nouveaux comportements, un nouveau rapport à la communication ainsi qu'un lot de croyances :
Le smartphone est aussi une source de suppositions, d'interprétations et un puissant générateur d'émotions.
Ceci est juste le constat de mes observations. Cet article n'a ni valeur scientifique ni motivation à porter un jugement sur ce qui est bien ou pas. J'invite simplement qui le souhaite à prendre conscience de ses comportements liés au smartphone pour éventuellement les ajuster. Car OUI cet objet est également un outil pratique et très utile qui facilite notre quotidien.
Les « messages contraignants » ou « drivers » sont issus de notre enfance. Ils se présentaient sous la forme de fortes recommandations ou d’injonctions plus ou moins explicites que nous entendions fréquemment de la part de nos éducateurs (parents, professeurs…). Ils conditionnaient la façon dont nous devions nous comporter pour obtenir leur amour ou leur reconnaissance.
Même s’ils nous ont été transmis avec la meilleure intention du monde, ils nous ont façonnés et peuvent nous avoir enfermés aujourd’hui dans un mode comportemental contraignant.
Taibi Kahler (psychologue américain qui utilise les principes de l'analyse transactionnelle) en a identifié cinq. Avant de s’intéresser à « Comment s’en libérer », je vous propose d’abord de faire leur connaissance.
Voilà maintenant un bon moment que vous avez pris votre envol. Vous vous assumez pleinement et gérez bien votre vie sans l’aide de vos parents. Pourtant, face à eux, vous redevenez le petit enfant qui n’ose pas s’affirmer. A quels moments ? Quand, depuis des années, les rituels familiaux vous pèsent alors que vous rêveriez de faire différemment. Quand, vous renoncez à vos projets pour ne pas risquer de leur faire de la peine (voyage au long court ; déménagement…). Quand, vous n’osez pas parler de vos sentiments ou vous montrer tel que vous êtes aujourd’hui. Ou encore quand vous vous rendez-compte que vous n’avez pas la même manière de vous comporter avec vos propres enfants en présence de vos parents (vous êtes plus sévère, vous ne leur passez rien).
Dans ces moments, vous subissez ou vous ne vous reconnaissez plus. Vous avez conscience que cette forme de relation vous est toxique mais vous vous accrochez à diverses bonnes raisons de continuer : « quand même, ce sont mes parents » ; « ils sont âgés » ; « avec tout ce qu’ils ont fait pour moi » ; « Ils sont seuls » ; « Je les aime ». Mais, vous savez, au fond de vous, que ce sont de fausses bonnes raisons. Le risque en s’accrochant aux bonnes raison de se plier aux dictats est d’ancrer encore plus profondément la croyance selon laquelle il n’est pas possible de faire autrement.
D’ailleurs, si n’importe lequel de vos amis était à votre place ne lui diriez-vous pas : « Vis ta vie ! » ; « Tu as passé l’âge que l’on te dise ce que tu as à faire ou à penser » ? Et vous auriez raison. Je vous l’accorde, cela parait plus facile à dire qu’à faire…ou pas ! Nous allons voir comment faire autrement. Mais avant, examinons un peu les mécanismes qui entrent en jeu.