Attention toutefois de ne pas confondre une projection, un désir avec une intuition. Même s’ils peuvent être d’excellents générateurs de motivation, ils ne sont pas d’aussi bons guides que l’intuition. Le désir ou la projection se qualifient par une pensée fabriquée alors que l’intuition naît d’une perception vécue donc déjà expérimentée. Comme une fulgurance, l’intuition s’impose à nous sans réflexion. Nous ressentons une évidence.
Faut-il toujours écouter son intuition ?
Chacun est libre évidemment. Toutefois, si vous souhaitez prendre un chemin plus facile, plus évident, plus adapté à votre unicité, je vous propose de lui faire confiance. Souvenez-vous qu’elle vous est propre. Votre inconscient l’a développée en stockant et classifiant soigneusement toutes vos perceptions conscientes et inconscientes en fonction de leur utilité « Bon » ou « Danger ».
Quatre pistes pour la développer
Ouvrir ses sens : Toutes les occasions sont bonnes pour aiguiser ses sens en pleine conscience. Regarder les choses comme si c’était la première fois que nous les voyons en observant les détails. Écouter avec attention les bruits qui nous entourent. Sentir les nuances d’odeurs dans les lieux ou nous nous trouvons, les dissocier si elles s’entremêlent. Toucher, ressentir les vêtements ou l’air sur notre peau, la différence de textures des objets. Goûter les mets ou les boissons en distinguant les différentes saveurs.
Etre à son écoute : Prendre chaque jour un instant pour nous poser et examiner notre ambiance intérieure. S'observer. Mieux encore, pratiquer la méditation de pleine conscience. Apprendre à nous connaître et à développer la confiance en soi. Cela nous aidera a mieux identifier l’intuition lorsqu’elle se présentera à nous.
Lâcher prise : Comme l’intuition est une pensée qui dépasse la réflexion, lâchons ! Si nous nous posons trop de question nous chercherons à peser le pour et le contre. Notre décision sera alors plus rationnelle mais pas forcément la bonne.
Mettre notre intuition à l’épreuve : Se poser une question et écouter la réponse que nous envoie notre corps et non notre mental. Que ressentons-nous ? Est-ce que la réponse nous barbouille, crée des nœuds dans notre gorge, notre thorax, notre ventre ? Si "oui", ce n’est pas la piste à suivre car elle provient probablement de notre mental. En revanche, si nous nous sentons confiant, serein, sans doute est-ce la bonne réponse… Dans la mesure du possible, tester et renouveler l’exercice aussi souvent que possible.