C’est une technique qui considère l’individu dans sa globalité (un corps, un esprit, des émotions). Grâce à des exercices de respiration contrôlée, de contractions/décontractions musculaires et de suggestions mentales (visualisations), le sophrologue accompagne une personne à prendre conscience de tous ces ressentis (corporels, mentaux et émotionnels). La personne apprend à se détendre, à s’observer. Elle prend conscience de ses capacités. Riche de cette connaissance, elle peut alors utiliser cette technique au quotidien pour, en autonomie, gérer son stress, accroître sa confiance, améliorer son état et/ou un comportement, etc.
La variété des exercices et la multiplicité de combinaisons possibles entre eux permet au sophrologue de concevoir un accompagnement sur-mesure, parfaitement adapté aux besoins réels du sportif. En début d'accompagnement, le sportif va d'abord clairement définir l'objectif qu'il veut atteindre et se fixer une échéance. Dans le cadre d'une préparation complète à un évènement, le sportif va :
Développer la connaissance de son corps pour rendre son geste plus précis, plus efficace :
Un sportif a besoin d’avoir une bonne connaissance de son corps pour le maîtriser et performer. La Sophrologie lui permet d’avoir une pleine capacité à sentir son corps, à percevoir son positionnement dans l'espace afin de gagner en précision. Cette perception du corps, précise et fine, lui permet de solliciter uniquement les muscles nécessaires sans générer de tension parasites inutiles. Son énergie est donc pleinement disponible pour l'effort utile.
En automne les jours raccourcissent, la luminosité et les températures baissent. Il n’est pas rare que nous réduisions ou supprimions nos activités extérieures. Finis, les barbecues improvisés de soirée d’été. Fini, le petit tour de vélo après le boulot. Les vacances sont loin, arrêtons de batifoler, concentrons-nous sur le travail ! Or, cette propension automnale à basculer dans la routine « Métro-Boulot-Dodo » ne nous convient généralement pas. Mais, nous nous l'infligeons. Alors, comme nous la subissons, elle engendre souvent fatigue, baisse d’enthousiasme et baisse de motivation. Nous nous replions sur nous-même attendant le retour des beaux jours et courbons un peu plus l’échine lorsque arrive l’hiver.
Pourquoi gâcher ainsi la moitié de l’année à attendre les beaux jours ? Que diriez-vous de mettre cette saison à profit pour notre bien-être ? Voici 5 clés pour vous aider :
Je rencontre fréquemment des femmes qui, entre 40 et 55 ans, se trouvent dans une profonde crise existentielle. Pourquoi ? Parce que durant de nombreuses années elles se sont consacrées au bien-être et à l’évolution des personnes qui leur sont chères au détriment de leur propre épanouissement. Leur construction repose plus sur leurs rôles de mère, de compagne que sur les fondations de leur identité.
J’appellerai ça le syndrome de l’abnégation de la femme.
Quels peuvent être les premiers symptômes de ce syndrome ?
Que tenons-nous de si précieux que nous ne puissions pas le lâcher ?
Le besoin de contrôle qui peut se traduire par une interaction permanente entre le « moi » et ce qui gravite autour. C’est se sentir concerné par tout ce qui se passe autour de nous et réagir alors que nous pourrions être simplement spectateur.
Les peurs (peur de ne pas réussir, de l’avenir, de ne pas avoir tout fait pour…). Puisque nous avons peur, nous nous accrochons à des pensées, à des actes pour « empêcher de ... ». Mais en réalité, nous ne savons pas ce qui va réellement se passer. Nous nous projetons dans un futur que nous ne maîtrisons pas.
Les rancœurs. Ce n’est pas toujours facile de les lâcher car souvent elles viennent nourrir notre égo. Parfois à tel point qu’elles nous permettent d’exister face à autrui.
Quand nous sentons une situation de blocage mental ou émotionnel, que nous ne parvenons pas à exprimer ou réaliser quelque chose, il est probable qu’un besoin de contrôle, une peur, une rancœur nous empêche d’avancer. Soit, nous savons que nous devons agir mais n’y parvenons pas à cause d’un de ces freins, soit, nous voulons absolument agir alors que cela ne nous concerne pas. Notre capacité de discernement est parasitée. Pour la libérer, une solution : lâcher !
La première étape est sans doute de se poser la question : «Puis-je agir pour changer le court des choses où se sont des pensées qui me parasitent ? »
Si la réponse est « oui, je peux changer le court des choses » alors nous ne parlerons plus de lâcher quoi que ce soit mais trouverons les solutions pour agir.
Si ce sont les pensées qui nous parasitent, il sera judicieux de les abandonner. Il conviendra d’abord d’accepter l’idée de les abandonner. Lâcher prise n’est autre qu’abandonner, faire un deuil même momentané. Pour cela, il impératif de le vouloir sans quoi nos pensées se tournent toujours vers le passé. Une fois que nous « voulons vraiment », nous pouvons suivre cette piste :
« Facile à dire ! » me direz-vous. Vous avez raison, ce n’est pas toujours facile à faire.
Pourtant, nous savons généralement très bien identifier lorsqu’elle nous aurait été utile. Quelles sont les principales raisons qui nous empêchent d’y parvenir quelles sont les pistes pour y arriver ?
- Une spontanéité exacerbée : Oups ! Trop tard, j’ai réagi…
La spontanéité est généralement vue comme une qualité. Ce n’est pas faux car elle crée une dynamique, témoigne de notre authenticité et limite la manipulation. Mais, réagir sur l’impulsion peut nous jouer des tours. Le risque est que nos actes et nos paroles ne soient pas en adéquation avec notre intention. Ce qui, bien souvent, conduit aux regrets et à une mauvaise estime de soi.
Une piste pour gérer sa spontanéité :
Prendre un temps avant de parler, même bref, contribue à être en paix. Ce temps nous permet d'adapter nos actions à nos intentions. C’est sans doute la prise de recul la plus facile à adopter car elle résulte d’une simple gymnastique de l’esprit. Et, comme toute gymnastique, la performance vient grâce avec l’entrainement ;-)
Soyons indulgents avec nos « loupés ». Constatons-les, sans jugements, ne nous arrêtons pas pour autant. Au fil du temps, cela deviendra automatique.Nous pouvons nous aider en nous concentrant le temps d’une inspiration et d’une expiration. La respiration, une clé à utiliser sans modération.
Vers l’âge de 8 mois un bébé commence à réaliser qu’il est une personne distincte de ses parents. Les angoisses de la séparation apparaissent. Or, lorsqu’un bébé perd le contact visuel de ses parents, il n’a pas conscience qu’ils peuvent être ailleurs. Il vit donc chacun de ces instants comme un abandon. Pour se réconforter l’enfant peut s’accrocher à un objet : « LE DOUDOU ».
En étant un lien tactile, olfactif et visuel, le doudou n’est pas un objet comme les autres. Il permet une transition entre la relation fusionnelle du bébé avec ses parents et l’étape où il aura pleinement conscience d’être un individu à part entière (entre 12 et 18 mois).
Dans nos pays occidentaux, le doudou est devenu culturel. Un enfant sur deux en possède un. Tacitement, nous avons pris l’habitude de lui proposer. Nous en plaçons un dans son berceau, lui mettons dans les mains dès qu’il manifeste sa capacité de préhension.