- Les émotions : Elles guident nos réactions en mauvaises conseillères.
Je suis en colère donc je hurle, je m’agite. Le mécanisme est le même que pour la spontanéité.
Il est précieux d’apprendre à gérer ses émotions. Certains peuvent avoir besoin d’être aidé d’autres y parviennent seul. Nous ne sommes pas tous égaux face à notre capacité à les gérer.
Une piste pour gérer une émotion :
- S'observer.
- Accueillir cette émotion avec bienveillance.
- Se questionner : « Comment se traduit-elle dans mon corps ? Que m’apprend-elle ? Est-elle liée à ce moment présent où fait-elle écho à un moment passé ? Est-ce que si je dissocie ce qui se passe dans mon corps avec la réalité objective cette émotion est toujours présente ? »
- L’interprétation induite par notre propre vision du monde et nos expériences :
Au prime abord, nous percevons le monde au travers de nos filtres créés tout au long de notre vie par notre culture, notre environnement, notre éducation, nos expériences... Ainsi, nous vivons un même évènement chacun de façon et avec une intensité différente. Or, de façon intrinsèque, nous possédons la capacité à regarder un évènement sous différents angles et changer de point de vue est un bon moyen pour prendre du recul.
Une piste pour évincer l'interprétation :
- Se placer en spectateur de la scène.,
- Se questionner : "Il se passe quoi exactement ?" " Pour de vrai ?"
- Tester sur n’importe quel moment de notre quotidien, nous risquons d’être surpris.
- Nos sens : Nous ne ressentons pas tous les choses de la même manière.
Certains sont plus visuels, d’autres auditifs, kinesthésiques, olfactifs, gustatifs. Les sens modifient la perception que nous avons des évènements et peuvent nous donner une vision partielle de la situation et parfois nous éloigner de la réalité objective.
Prenons l'exemple où cinq amis vont faire une randonnée en forêt. Le premier aura aprécié la ballade parce que ça sentait la mousse, le second parce que le vert de la nature lui donne de l'énergie, le troisième car le chant des oiseaux le rempli de joie, le quatrième parce que le soufle du vent lui caressait la peau et le cinquième est ravi car il a mangé des fraises des bois.
Pour prendre d'avantage de recul, nous pouvons préter attention aux sens les moins développés et non pas uniquement voir l'évènement avec notre sens dominant.
- Notre propre résistance : Que nous voulions être fort, être parfait, être rapide, faire plaisir, insconsciemment nous avons nos "bonnes raisons" de ne pas prendre du recul.
Une piste pour gérer notre propre résistance : lâcher-prise !