Gagner en temps, en énergie, en sérénité : Lâcher prise !

Gagner en temps, en énergie, en sérénité : Lâcher prise !

Que tenons-nous de si précieux que nous ne puissions pas le lâcher ?

Le besoin de contrôle qui peut se traduire par une interaction permanente entre le « moi » et ce qui gravite autour. C’est se sentir concerné par tout ce qui se passe autour de nous et réagir alors que nous pourrions être simplement spectateur.

Les peurs (peur de ne pas réussir, de l’avenir, de ne pas avoir tout fait pour…). Puisque nous avons peur, nous nous accrochons à des pensées, à des actes pour « empêcher de ... ». Mais en réalité, nous ne savons pas ce qui va réellement se passer. Nous nous projetons dans un futur que nous ne maîtrisons pas.

Les rancœurs. Ce n’est pas toujours facile de les lâcher car souvent elles viennent nourrir notre égo. Parfois à tel point qu’elles nous permettent d’exister face à autrui.

 

Quand nous sentons une situation de blocage mental ou émotionnel, que nous ne parvenons pas à exprimer ou réaliser quelque chose, il est probable qu’un besoin de contrôle, une peur, une rancœur nous empêche d’avancer. Soit, nous savons que nous devons agir mais n’y parvenons pas à cause d’un de ces freins, soit, nous voulons absolument agir alors que cela ne nous concerne pas. Notre capacité de discernement est parasitée. Pour la libérer, une solution : lâcher ! 

 

La première étape est sans doute de se poser la question : «Puis-je agir pour changer le court des choses où se sont des pensées qui me parasitent ? »

Si la réponse est « oui, je peux changer le court des choses » alors nous ne parlerons plus de lâcher quoi que ce soit mais trouverons les solutions pour agir.

Si ce sont les pensées qui nous parasitent, il sera judicieux de les abandonner. Il conviendra d’abord d’accepter l’idée de les abandonner. Lâcher prise n’est autre qu’abandonner, faire un deuil même momentané. Pour cela, il impératif de le vouloir sans quoi nos pensées se tournent toujours vers le passé. Une fois que nous « voulons vraiment », nous pouvons suivre cette piste :

 

Prendre du recul sur la situation en se plaçant en observateur.

Une astuce :

  • Imaginez-vous dans une salle de cinéma confortablement installé en train de regarder la scène.
  • Demandez-vous ce que vous voyez depuis l’extérieur.
  • Constatez qu’aucune de vos actions n’engendrera un impact positif sur la situation.
  • Dites-vous : « Je ne peux pas …, je ne veux… ».
  • Fermez les yeux et laissez-vous bercer par votre respiration.
  • Imaginez-vous jeter tout ce sur quoi vous ne pouvez agir.
  • Regardez-vous libéré de ces parasites.
  • Sentez ce qui se passe dans votre corps.
  • Constatez les bénéfices d’avoir lâcher prise : Vous cessez de perdre du temps et de l’énergie en rumination ? Vous pouvez vous consacrer à des choses plus utiles pour vous, pour votre entourage ? Vous vous sentez plus détendu ? Vous êtes plus calme ? Plus lucide ? etc.
  • Prenez le temps d’examiner tous ces bénéfices en respirant calmement puis prenez une profonde inspiration et soufflez longuement comme pour diffuser tous ces bénéfices en vous.

Si cela ne suffit pas à vous faire lâcher-prise ne culpabilisez pas pour autant. Il se peut que cette technique ne soit pas adaptée à vos propres besoins. Il y a d’autres solutions. Vous pouvez demander conseil auprès d’un coach, d’un sophrologue qui vous proposera des outils adaptés à votre situation. Il est possible aussi qu’il y ait quelque chose de plus ancré qui vous bloque (un «dossier» du passé à fermer, un pardon à faire). J’aborderai ces sujets dans de prochains articles. D’ici là je laisse le dernier mot au théologien américain Reinhold NEIBUHR avec sa Prière de la Sérénité :

« Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer. Le courage de changer les choses que je peux. Et la sagesse d'en connaître la différence ».

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