Nous pouvons nous demander : « Qui cherchons-nous à rassurer en agissant ainsi ? »; car, si l’enfant a besoin d’un doudou, il jettera son dévolu sur un objet, même inattendu. Pour illustrer, je vous donne l’exemple de mes garçons à qui j’avais « proposé » un joli doudou du commerce qui me plaisait beaucoup. Ils ont tous deux choisi autre chose. L’ainé a opté pour une figurine en tissu : un petit clown qui était accroché au mobile de son lit, il y en avait cinq c'est le vert qu'il a choisi et pas un autre. Le second a préféré sa taie d’oreiller. J’ai croisé toutes sortes de doudous dans ma vie : des nounours, des poupées en tissu, un foulard, un morceau de nylon, une couche en coton (mes jeunes lecteurs n’ont pas connu !), une couverture de lit d’adulte (facile à retrouver, un peu moins à transporter) ou encore plus insolite : une étiquette de vêtement (si, si !).
Cette histoire de doudous nous montre aussi que, dès notre plus tendre enfance, nous avons la capacité à faire des choix bons pour nous.
En conclusion, le doudou est précieux : il est source de réconfort, de sentiment de sécurité et une preuve de notre capacité à nous affirmer... des arguments qui me paraissent suffisants pour ne jamais en faire l’objet d’un chantage affectif ou un instrument de sanction.
Au nom de tous les petits bouts : MERCI les DOUDOUS !