1/ Etre réaliste : Est-ce que cette bonne résolution est atteignable ? Est-ce que je vois des solutions ? NON, alors je peux peut être me faire aider. OUI, très bien, continuons…
2/ Identifier les bénéfices générés par ce changement car ils produiront de la motivation. Ainsi par exemple dans le cas « Pas question que les enfants fassent leurs devoirs le dimanche» les bénéfices peuvent être : décompresser, aborder la semaine suivante avec plus de calme, partager de nouvelles choses avec ses enfants, prendre du recul. On peut aussi se demander si en s’organisant bien le reste de la semaine pour gérer les devoirs, est-ce qu’un jour sans contrainte scolaire compromet la réussite de son enfant ? Je pense le contraire. Je considère que ce temps sera utilisé par l’enfant à s’épanouir avec d’autres activités. Mais, revenons à notre bonne résolution…
3/ Appliquer la stratégie du « petit pas » : la micro-action. Un petit changement, même minuscule, est souvent plus facile à mettre en œuvre. C’est l’accumulation de ces petits pas, qui au bout du compte, fera que nous aurons fait une grande avancée. Concrètement ? Dans l’exemple : « Je vais me lever 1 heure plus tôt pour ne plus être à la bourre » sans doute sera-t-il plus facile de se lever d’abord 5 minutes plus tôt pendant une semaine puis reculer encore de 5 minutes la semaine suivante, et ainsi de suite jusqu’à l’heure visée. Notre organisme ne le sentira pas passer, notre cerveau intègrera facilement et les bénéfices générés tout aussi importants.
En conclusion, atteindre un objectif est toujours plus facile en procédant étape par étape aussi infime soit elle. Il est préférable d’avancer lentement avec peu d’effort que de risquer de se décourager en voulant faire un pas qui n’est pas à notre mesure. Une micro-action reste une action. L’action est une dynamique. Le seul prix est de consentir à ce que nous mettions un peu plus de temps à atteindre le résultat... mais nous augmentons considérablement nos chances d’y parvenir.
Ne me croyez pas sur parole, testez !